Mais je sens que mon cœur murmure et retient ma plume.
Jean-Jacques Rousseau.

mercredi 10 novembre 2010


Nouveau message pour tenter d'écrire quelque chose, de dire quelque chose, puisque c'est un peu la fonction de ce lieu, d'être une chambre d'enregistrement de ma personne dans sa pleine subjectivité, c'est pourquoi aussi je dis JE et JE et JE à tout bout de champ, puisque tout ceci n'est qu'une vaste entreprise narcissique, car faire un blog, ce n'est pas que se laisser porter par la vague technologique du moment, c'est à moyen long terme l'objectivation du narcissisme, l'apparence de la communication et de la transparence absolue sur le MOI et le JE et d'ailleurs quelle est la différence entre les deux, je me fous de la différence n'étant pas Freudien n'étant rien seulement stagiaire dans un centre pénitentiaire, activité hautement propice à l'épanouissement intellectuel.

Si je couche sur le papier virtuel de la toile ce qu'il y a au fond de moi-même, en réalité je crée une fiction de subjectivité pour combler le néant de ma personne. Ou alors, mais cela revient peut-être au même, le fait de parler de moi crée un véritable gouffre de néant à l'intérieur de ma personne. Mais ce néant, je ne peux pas en parler, puisque parler n'est pas rien, c'est précisément quelque chose alors que le néant n'est que le néant, il est le non-contenant d'un non-contenu, il n'a ni forme ni fond, d'ailleurs, existe-t-il ? Quelle est la réalité du vide ?

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