Mais je sens que mon cœur murmure et retient ma plume.
Jean-Jacques Rousseau.

samedi 19 février 2011

Nizza la bella (comme ils disent)




A chaque fois que je reviens dans cette ville, je me sens oppressé, mal à l'aise. Je retrouve ce sentiment qui m'a conduit à la fuir : celui d'être poussé à la mer par une foule d'êtres difformes, puants, venant des quatre coins du monde.

Et dire que cela fait envie à certains. Et dire que j'y suis né.

Je n'aimerais pas pour autant vivre à l'année dans la campagne profonde ; voilà mon rêve : une ville-fantôme, enfin débarrassée de l'humanité, éventuellement peuplée d'automates assurant la production et la distribution des biens et services.

Etre le dernier homme sur terre, et vivre avec la dernière femme sur terre. Son nom s'écrit tout seul en moi.

mardi 1 février 2011

Mon incroyable rencontre avec Richard Gere

Aujourd'hui, on a eu un intervenant dont le nom prononcé très vite et en boucle donne Richard Gere ! Cela a quelque peu parasité ma faculté de concentration sur un sujet aussi passionnant que l'analyse et le traitement des offres (marchés publics). 

Richard Gere nous a dit, entre autres, qu'il était amoureux lorsqu'il était à notre place et que cela l'avait empêché de travailler. Je tiquai sur l'emploi de l'imparfait, alors qu'il portait une alliance...


(sans transition)


A midi, pour seulement six euros quatre-vingt, je me suis avalé une pizza quatre fromages, une assiette de frites et d'haricots verts, des acras aux champignons et du gratin de brocolis. Autant dire que je n'avais plus très faim ce soir.