Mais je sens que mon cœur murmure et retient ma plume.
Jean-Jacques Rousseau.

lundi 26 août 2013

Few days in London

Quelques jours à Londres furent l'occasion de pratiquer l'anglais, par des discussions enrichissantes avec l'habitant :

- Two fish and chips, please.
- With mash or chips ?
- Oh... euh chips.
- fgjkdnd (?!) or vegetable ?
- Mmm... vegetable. And two beers, please.
- Stout or lager ?
- Lager.
- Where is your table ?

(...)

Le mot lager prend une valeur inestimable lorsque l'on entre dans un pub : il permet de commander de la bière. Amazing.



mercredi 21 août 2013


Des sphères brillantes en nombre infini, dans l’espace illimité, une douzaine environ de sphères plus petites et éclairées, qui se meuvent autour de chacune d’elles, chaudes à l’intérieur, mais froides et solidifiées à la surface, des êtres vivants et intelligents sortis de l’espèce de moisissure qui les enduit – voilà la vérité empirique, voilà le monde. Cependant c’est une situation bien critique pour un être qui pense, que d’appartenir à une de ces sphères innombrables emportées dans l’espace illimité, sans savoir d’où il vient et où il va, perdu dans la foule d’autres êtres semblables, qui se pressent, travaillent, se tourmentent, naissent et disparaissent rapidement et sans trêve dans le temps éternel…

A. Schopenhauer

vendredi 2 août 2013

Les grands hommes


On lui demanda pourquoi il revenait de vacances pour travailler seulement trois jours avant de partir à nouveau. Il répondit : Montaigne se faisait réveiller chaque nuit, pour avoir le plaisir de se rendormir... Le lendemain on parlait de sport, et il nous disait que pendant l'hiver il n'arrivait pas à aller courir. Puis il continua en nous dévoilant le secret de la longévité selon Winston Churchill : No sport... Lit-il des recueils d'anecdotes ?

J'ai moi-même appris quelques détails sur Pascal aujourd'hui. J'étais dans la salle d'attente de la clinique et lisais un article écrit par un énarque sur "l'insatiable génie" qu'était Pascal. Les énarques étant généralement plus historiens que philosophes, je ne m'attendais pas à lire quelque chose d'intéressant. J'appris que Pascal mourut à 39 ans, qu'il connut toute sa vie des problèmes de santé (fortes migraines, cancer de l'estomac...) mais que la maladie était selon lui l'état naturel du chrétien ; et qu'il avait outre cela une hygiène de vie déplorable, qu'il se soignait au hasard, par exemple en buvant du lait d'ânesse.

Reste à trouver le moment opportun pour placer ça dans une discussion (!)