Mais je sens que mon cœur murmure et retient ma plume.
Jean-Jacques Rousseau.

lundi 24 juin 2013

Sur la route, de Jack Kérouac


Déçu par ma lecture de Sur la route, de Jack Kérouac.

1) Moi qui espérais y trouver une invitation au voyage, je suis tombé sur une histoire vaine et déprimante, dans laquelle la volonté de vivre pleinement, c'est-à-dire le goût ou la frénésie de l'expérience nouvelle, conduit en pratique à ce qu'on pourrait appeler : une vie de clochard.

2) Dean Moriarty. Comment peut-on être fasciné par un tel homme ? Est-ce par amour de son agitation perpétuelle, ou même de sa transpiration ? Est-ce parce qu'il peut conduire une voiture, durant des milliers de kilomètres, torse nu et sans s'arrêter ? Ou parce qu'il a besoin, comme beaucoup d'autres, d'avoir plusieurs femmes dans sa vie ? Ou parce qu'il a fait de la prison, ou bien parce que son père est un clochard et qu'il a grandi dans la rue ? Ou tout simplement pour sa folie ?

3) L'excitation retombe avec l'âge, pour ne laisser qu'une masse de souvenirs et la frustration de ne pas en avoir fait plus.




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