Mais je sens que mon cœur murmure et retient ma plume.
Jean-Jacques Rousseau.

dimanche 31 octobre 2010

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Rien, rien à dire si ce n'est que je n'ai rien à dire, et qu'hier soir j'ai achevé ma lecture du génialissime Substance Mort de Philip K. Dick, tellement bien que je ne sais pas en parler.
En fait, c'est toujours pareil : je n'arrive pas à parler de ce que j'aime, ou de QUI j'aime. L'amour appelle le silence. Voilà ce que je me dis en guise d'excuse. L'amour appelle le silence. L'amour est quelque chose d'étranger à la pensée et au langage. Il est seulement une forme que peut prendre la vie, à un moment donné, avec un peu (beaucoup) de chance. Par exemple sur une plage un soir d'été.
C'est un sentiment proche de celui qui m'habite lorsque je peux fermer les yeux, paisible, purgé de tout trouble ou angoisse, avec même l'envie de sourire ; et je me contente de cette envie, de ce calme. On devrait pouvoir appeler ça la "sérénité affective". Quelque chose de simple, de très simple. Qui se vit de l'intérieur.

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