1) Les gens m'ennuient à ne parler que de cinéma.
2) Hier j'ai commencé à retravailler mon texte, me disant : il faut battre le fer tant qu'il est encore chaud, et j'ai ressenti ce dégoût que je connais bien ; ce malaise qui vient lorsqu'en quelque sorte je me surprends dans un état de faiblesse. Car l'écriture est une faiblesse.
3) Je crois que mon style s'affine, j'arrive par moments à le dompter, à en faire mon esclave. Je devrais me contenter de cette satisfaction et ne pas penser au reste (la vie en général, et puis toutes les choses dont je ne peux pas parler sans passer par le détour de la fiction).
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