dans lequel je serais en quelque sorte le grand absent
ou bien : l'histoire d'un écrivain qui ne veut peut plus écrire mais C'EST DÉJÀ MON HISTOIRE.
En fait, je n'ai plus besoin de formuler par écrit tout ce que je vois dans ma tête. Disons que je me contente des images. Désormais je sais, et j'apprécie ce savoir en silence.
Je n'écris plus pour faire du mal à certaines personnes, ou comme dit Annie Ernaux, pour rendre le regard des autres insoutenable. Je ne veux plus faire le mal ni le bien, et ni le mal ni le bien n'ont de réalité concrète. Je crois que je ne pourrais plus jamais écrire de romans.
(Et il vaut peut-être mieux, vu la qualité de ce que j'ai fait jusqu'à présent.)
J'écrivais comme pour accumuler de l'énergie pour sauter le grand mur qui me faisait face, le mur de la vie, en quelque sorte. Une fois franchi, on se rend compte qu'il n'y a rien derrière et surtout que la vie ne vaut vraiment d'être vécu que lorsqu'on se sent en danger, que lorsqu'on ressent le stress la peur de la mort l'angoisse de se retrouver à la rue et de mourir de faim.
Je ne peux plus écrire.
(A moins que... pourrait-on considérer ce blog comme un objet littéraire ?)
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