Mais je sens que mon cœur murmure et retient ma plume.
Jean-Jacques Rousseau.

mercredi 13 octobre 2010

Demain

Il est temps de dormir, sans doute, il est même grand temps de dormir ; je me réjouis de dormir, parce que je sais qu'après je me relèverai et qu'un jour avec moi se lèvera, absurde et inexorable. Tel le soleil suivant son inexorable trajectoire, je me rendrai en cours de comptabilité avec Didier C., et je passerai en sa compagnie trois heures merveilleuses. A midi j'aurai deux heures pour manger, j'en profiterai pour rien glander ou pour lire un peu. L'après-midi il y aura au programme un cours bien peu alléchant sur comment gérer son temps quand on est cadre, ou quelque chose dans ce genre là, et ce sera tout. A cinq heures, je rentrerai chez moi abasourdi de n'avoir rien fait, de n'avoir parlé à personne et je viendrai me mettre devant mon ordinateur fidèle, ou peut-être prendrais-je un livre, ou peut-être n'en aurais-je pas le courage. Peu importe, le temps a seulement accéléré, désormais je ne suis plus un enfant, je dois vivre à la vitesse de l'adulte, et donc je vis à la vitesse de l'adulte. Peut-être que je continuerais à écrire le roman que j'ai commencé et qui s'avère pour l'instant bien hermétique. Mais ce n'est pas grave (PUISQUE RIEN N'EST GRAVE), je me sens bien, je fais des choses et c'est ça qui importe.

Bonne nuit.

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